Sans aucun doute, l’histoire de Monkole a été marquée par un grand effort, pour arriver à ce qu’elle est aujourd’hui. Monkole a commencé à fonctionner en 1991 comme un dispensaire où travaillaient un médecin, un assistant de laboratoire, trois infirmières et cinq travailleurs d’autres catégories professionnelles. Au fil du temps, elle est passée d’un dispensaire à un hôpital. Ils se sont battus contre des maladies comme le paludisme, la tuberculose et le sida. Plus tard, le prestige de Monkole a amené des patients d’autres municipalités, quelquefois très éloignées. Ce qui attire le plus, c’est l’attention du personnel médical, l’accueil qu’il trouve et l’hygiène des installations.

En raison du manque d’infrastructures, les difficultés de mise en place d’un hôpital ont été aggravées par la nécessité d’obtenir de l’eau potable et de l’électricité, et c’est pourquoi les directeurs de Monkole, avec l’aide du PATS (programme financé par l’Union européenne), ont construit un puits en 1997 et acheté deux générateurs électriques. En outre, pour pallier le problème du recrutement de personnel bien préparé, le CECFOR a créé un Institut supérieur des soins infirmiers (ISSI).

21e siècle :

En 2001, suite à une réforme du système de santé du pays, Monkole a été élevé au rang d’hôpital général de référence dans la municipalité de Mont Ngafula (180 000 habitants). C’est pourquoi des projets ont été lancés pour agrandir l’hôpital et avoir la possibilité d’avoir 120 lits, avec toutes les spécialités. Cette demande a conduit à la création d’un nouveau terrain.

Il est intéressant de savoir que Monkole, en plus des soins hospitaliers, a examiné 5 742 écoliers dans la partie sud de la ville, dans le cadre d’un programme de santé scolaire. Elle a également procédé à l’examen préventif d’un certain type d’anémie chez 2 906 enfants. La Fondation des amis de Monkole veut contribuer à ce que davantage de personnes sans ressources soient aidées à Monkole.