Les hôpitaux et les centres de santé, dont la plupart ont été créés à l’époque coloniale, sont pour la plupart dans un état d’entretien et d’hygiène inadéquats. Seuls 28 % de la population y ont accès, pour une assistance de qualité minimale et sur l’ensemble de la population. Cette situation rend l’accès aux soins de santé difficile et entraîne des résultats de mortalité alarmants :

Dans ce scénario de développement, un état de santé est créé dans la population qui entrave une qualité de vie décente. Ce scénario est beaucoup moins comparable à celui des pays développés. Nous devons également tenir compte de l’existence dans l’environnement de maladies tropicales pour lesquelles il n’existe aucun vaccin préventif et, dans certains cas, aucun traitement. Depuis la Fondation des Amis de Monkole, nous avons mis en place plusieurs projets pour atteindre ces chiffres drastiques que connaissent les soins de santé en République démocratique du Congo.

Les maladies tropicales et infectieuses constituent un autre point de détérioration de la santé de la population et l’une des principales causes de décès. L’accès au traitement est très difficile et, dans de nombreux endroits, inexistant. Cela met une forte pression sur les soins de santé en République démocratique du Congo.

Le paludisme, une maladie parasitaire transmise par le moustique anophèle, provoque plus de 78 000 décès par an en République démocratique du Congo. La population infectée par le virus du sida (VIH) est de plus de 440 000 habitants, et ce fait provoque plus de 24 000 décès par an, dont 25 % sont des enfants de moins de 5 ans.

D’autres maladies infectieuses telles que la tuberculose, la diarrhée sanglante, la dengue, le choléra, la maladie du sommeil ou la fièvre jaune. Ces maladies entraînent une détérioration et la mort de la population en raison de l’impossibilité d’obtenir un traitement dans un centre de santé approprié