Nous avons commencé notre aventure par de grandes questions. Nous lisons et voyons souvent des choses sur la vie quotidienne à Kinshasa, mais dès que nous avons atterri à l’aéroport, nous avons réalisé que tout ce qu’ils nous avaient dit était inimaginable.

Le premier jour dans la capitale de la République démocratique du Congo a été une pluie de sensations. Dès le matin, nous nous sommes rendus dans un orphelinat de Kimbondo, où vivaient 800 enfants avec différents problèmes. Tout a commencé par une messe en lingala, dont nous ne comprenions presque rien, mais nous avons découvert les sentiments qui traversent les centaines d’enfants et de personnes qui ont assisté à la messe. Ensuite, nous nous sommes rendus dans la zone de la crèche où une avalanche d’enfants nous attendait, impatients de recevoir de l’affection, des câlins et des caresses. Ce fut le moment où nous avons découvert la valeur du bonheur, si impressionnante que nous avons pris quelques clichés en essayant de capturer la joie que les enfants dégageaient.

Le lendemain, nous sommes allés voir à l’hôpital Monkole quelle est l’essence de notre travail en Espagne. Nous sommes allés voir Benny qui, grâce à notre aide, a été guéri du rachitisme cette année ; nous sommes même allés voir Malachis, un garçon que nous allons essayer d’opérer sur ses jambes l’année prochaine. Avec ces visites, vous réalisez à quel point il est important de travailler pour obtenir des fonds pour opérer ces enfants, car sans aucun doute, quand vous voyez comment un enfant peut jouer au football comme le reste de ses amis, vous réalisez qu’avec toute notre aide, nous avons changé la vie de milliers de personnes qui n’avaient pas ces possibilités.

À la tombée du jour, nous sommes allés aider l’hôpital à commander des brochures de formation pour les patients, tandis qu’un autre groupe d’entre nous commandait les photos et traduisait les vidéos qui éveillent en Espagne l’illusion de contribuer à changer des vies comme celle de Benny.